Qui vive où la banlieue comme un tremplin...?

Une chance à saisir.

Dans ce film de Marianne Tardieu, la banlieue est représentée de manière positive car le personnage principal du film, Chérif, issu de la banlieue essaye de la quitter en devenant infirmier. Ici, la ville est recouverte de béton, elle n’a pas d’espaces verts. Il n’y a rien ici pour les jeunes alors ils s’ennuient et vont passer du temps dans les magasins qu’ils considèrent comme un terrain de jeu. Chérif, vigile dans un centre commercial de banlieue, a du mal à contenir ces adolescents désœuvrés. Mais la banlieue n’est pas une prison et on peut s’en sortir à l’image de Chérif qui, lui aussi donnera sa chance à un jeune délinquant. Lorenzo LEFORT

Un espoir

Dans Qui Vive, les personnages vivent dans une banlieue où les problèmes sont nombreux : désoeuvrement, violence, rap, hip-hop, réunions en bas des immeubles et délinquance… Marianne Tardieu, la réalisatrice, a joué avec les clichés de la banlieue : style vestimentaire, grosses voitures, vulgarité du langage et la présence des HLM. Mais elle a filmé aussi des aspects positifs de la banlieue comme l’existence de valeurs de solidarité entre les personnages et la réussite de certains, comme Chérif dans la vie professionnelle.

William LUX

Un prénom qui a du sens

Marianne Tardieu dans son film « Qui vive », a décrit une image de la banlieue stéréotypée (le business, les vêtements, le vocabulaire…) mais a aussi décrit les bons cotés de la banlieue (Chérif cherche un travail et il veut se sortir à la fois de la banlieue et de ses difficultés professionnelles). A la fin du film, on voit d’ailleurs Chérif qui réussit à devenir infirmier.

Le film montre également une histoire d’amour qui s’installe entre des individus d’origines différentes.

Marianne Tardieu n’a sans doute pas choisi le prénom Chérif par hasard pour son personnage principal : elle a voulu montrer que son héros aimait la justice (son emploi de vigile au supermarché nous le prouve notamment) et qu’il restait vigilant (Qui Vive) par rapport à sa vie et celle des autres : il permettra à un jeune tombé dans la délinquance de peut-être s’en sortir.

Lucie BALLET, Lysiane KUNTZ, Rexhina SKENDI, Cloé ANGLADE.

La banlieue et ses (anti)stéréotypes.

Dans ce film « Qui vive » , Marianne Tardieu représente la banlieue de manière très stéréotypée : les jeunes sont violents, pratiquent le rap ou volent dans les magasins. Ils sont grossiers et habillés en vêtement de sport.…

Cette image est celle que tout le monde a des jeunes. Cette image est un stéréotype même si elle correspond à une partie de la jeunesse de banlieue.

Reda Kateb joue le rôle de Chérif mais lui qui vient de la banlieue en donne une toute autre image : celle d’une personne ayant quitté le trafic, cherchant du travail pour sortir de l’ombre et ayant trouvé l’amour… Finalement, en cherchant la lumière au milieu de l’obscurité, Cherif démonte les clichés habituels sur la banlieue.

Aarin HENNION et Lucas FOLIGARY